Fidelio est le pseudonyme masculin qu’adopte Leonore afin d’entreprendre une démarche périlleuse : infiltrer, sous le costume d’un gardien, une prison où règne l’arbitraire. Pour en libérer un détenu qui n’est autre que son époux.
Fidelio
Le livret de Fidelio est tiré d’un opéra-comique de Bouilly et Gaveaux, énorme succès parisien de 1798. Inspiré d’un épisode de la Terreur, cet enfant de la Révolution française enthousiasma plusieurs compositeurs. Beethoven en fit une ode à la justice et son testament philosophique. Moteur du drame, l’amour conjugal (dont Beethoven était privé) s’imposait aussi, au terme d’un siècle galant et à l’aube d’une société édifiée sur le mariage. Beethoven peaufina son opéra pendant dix ans, jusqu’au triomphe de 1814. Comme Mozart, il avait transcendé la forme et le langage du singspiel. Mais surtout, il assignait à l’art lyrique sa véritable mission : publique.
Spectacle en allemand, surtitré en français et anglais
Opéra de Ludwig van Bethoveen • direction musicale Raphaël Pichon • mise en scène Cyril Teste • scénographie Valérie Grall • costumes Marie La Rocca • dramaturgie Leila Adham • lumières Julien Boizard • conception vidéo Mehdi Toutain-Lopez • cadreur-opérateur Nicolas Dorémus • conception son Thibault Lamy • assistant musical Nicolas Ellis • chef de chant Michalis Boliakis • assistante à la mise en scène Céline Gaudier • assistants dramaturgie Célia Bounioux et Swann Garnier • assistante décors Allissia Blanchard • assistante costumes Peggy Sturm • avec Siobhan Stagg, Michael Spyres, Mari Eriksmoen, Albert Dohmen, Gabor Bretz, Christian Immler, Linard Vrielink et la participation de Morgan Lloyd Sicard, Vincent Steinebach et des Enfants de la Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique • choeur et orchestre Pygmalion • (c) photos S.Brion
production Opéra Comique • coproduction Collectif MxM, Opéra Nice Côte d’Azur, Opéra de Dijon